La journée de la radio a été longue et éprouvante

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Accueillie par l’UNESCO, elle s’est ouverte à Paris avec une allocution prononcée par

Accueillie par l’UNESCO, elle s’est ouverte à Paris avec une allocution prononcée par le Directeur Général de l’UNESCO Irina Bokova qui ensuite a accordé une interview exclusive à La Voix de la Russie. Madame Bokova a bien voulu faire ressortir que l’UNESCO s’évertue vers l’amélioration du travail des journalistes les soutenant dans l’exercice de leur métier jugé comme l’un des plus dangereux au monde. Elle a également souligné qu’elle ne saurait trop mettre l’accent sur le rôle joué par la Radio qui, loin d’être obsolète, a permis de tout temps de diffuser les messages de paix ou bien les ordres d’un dictateur comme cela a été le cas au Mali. En même temps les journalistes n’ont de cesse d’informer tous les pays et très souvent à leurs propres risques et périls. Selon les données de l’UNESCO, plus de 100 personnes se sont fait tuer au cours de l’année précédente. Irina Bokova a accueilli La Voix de la Russie avec beaucoup d’enthousiasme en lui accordant un quota de temps supérieur à la norme avec les appels en désespéré de ses lieutenants qui ne pouvaient interrompre le Directeur Général de l’UNESCO mais se lamentaient en silence en pantonyme tout à fait émouvant.

Un autre moment fort de la Journée de la radio fut sans aucun doute la présence sur nos ondes de Mirta Lourenço qui, elle, s’occupe au sein de l’UNESCO du problème des enfants et de la Jeunesse qui se sentent pas très représentés par les massemédia à l’échelle nationale et internationale. Dans un monde cynique réservé aux adultes les jeunes essaient de se faire comprendre. Selon Mirta on ne les écoute pas assez et, au lieu de leur donner la parole, on essaie de leur faire la morale en leur inculquant les notions de la vie des grands. En sourds-muets on essaie de feindre l’incompréhension de fléaux tels que le chômage ou la drogue ou les problèmes du loisir. Mirta Lourenço espère que la Russie connaîtra la renaissance des programmes et des chaînes réservés aux enfants un peu moins visibles maintenant par rapport à ce que cela a été le cas il y a 20 ans de cela.

Monsieur Jacques Marzac a fait également quelque chose de très intéressant. En spécialiste invétéré, il a narré l’histoire de la Radio, en faisant ressortir le rôle du français Turpain par rapport à un Marconi qu’il avait précédé de plusieurs années. Selon M. Marezac sans Turpain la radio n’aurait pas réussi aussi vite. Il s’est également arrêté sur le rôle joué dans l’histoire de la radio par Popov, célèbre inventeur russe qui a réussi la première transmission du son à longue distance à partir de la capitale et jusqu’à Arkhangelsk.

Jan Hladik s’est penché en particulier sur les aléas des enquêtes menées par les organismes internationaux pour mettre la main sur les biens culturels volés par les criminels de haut vol. M.Hladik nous a fait part de la création d’un fichier approprié et des efforts entrepris par les enquêteurs.

Il se trouve que la radio d’aujourd’hui passe de plus en plus en version numérique et les Russes suivent la tendance générale avec accès à DABB + en France Métropolitaine, Allemagne et ailleurs.

Il est également à noter que l’accueil réservé aux journalistes a été excellent et l’ambiance bien chaude. On voit bien que les gens de l’UNESCO se donnent beaucoup de mal pour aider les masse média à tous les niveaux du haut en bas, à partir des techniciens et jusqu’au Directeur Général.

Les conférences étaient nombreuses et traitaient des sujets aussi vastes que le Mali et la sauvegarde des richesses culturelles de l’humanité, l’histoire et le futur proche de l’existence des ondes courtes sans parler des choses aussi cruciales que la lutte pour la liberté d’expression et l’exercice du métier de journaliste.

Le soir, bichonnés, amidonnés et blanchis nous sommes sortis de l’hôtel sous le ciel bleu et froid de Paris. Et on peut vous dire, la main sur le cœur que les gens de l’UNESCO ne font pas partie des indifférents.

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