Le nom de l'exposition traduit aussi bien l'essence philosophique que l'un des principaux traits de son talent : il sait utiliser merveilleusement le jeu de l'ombre et de la lumière, ainsi que leurs reflets singuliers dans l'eau pour rendre le contenu de ses tableaux plus profond.
Le Tadjikistan est la patrie d'Alexandre Akilov. La beauté de la nature et des habitants de ce pays est probablement le contenu principal de ses oeuvres. Les critiques y trouvent l'influence de divers courants, de l'hyperréalisme au suprématisme et au symbolisme, mais, indépendamment des procédés employés par le peintre, l'âme de sa patrie et, en général, de l'Asie centrale, devient plus accessible au public.
Djannat Sergueï Markous, historien de la culture islamique, a dit d'Alexandre Akilov : "c'est un peintre au regard limpide et au coeur serein". Selon lui, Alexandre Akilov nous transmet par la langue de la peinture européenne contemporaine les secrets de la tradition artistique tadjiko-persane.
C'est déjà la 40e exposition d'Alexandre Akilov (né en 1951). En plus de l'URSS et de la Russie, il a exposé aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Suède, en Espace et en France. Cinq vernissages ont eu lieu à Moscou (3 fois), à Douchanbé et à Aix-en-Provence (France). Ses tableaux sont exposés à la Galerie Tretiakov, au Musée de l'Orient, aux musées du Tadjikistan et font partie de nombreuses collections privées en Russie, en Allemagne, en France, en Suède, en Finlande, aux Etats-Unis, au Japon et dans d'autres pays.
Le Musée de l'Orient fondé en 1918 est un des plus grands à Moscou. Il présente l'art de l'Extrême-Orient et du Proche-Orient, de l'Asie centrale, du Caucase, de la Transcaucasie, du Kazakhstan, de la Bouriatie, de la Tchoukotka, etc. (son dépôt compte plus de 160.000 �uvres). L'exposition du peintre Alexandre Akilov se tiendra jusqu'au 15 janvier.
