«Quant aux aspirations américaines d'assurer le même niveau de sécurité, il est à noter qu'aujourd'hui la part des livraisons US dans l'équilibre gazier européen ne s'élève qu'à près de 2%», a fait savoir le vice-ministre.
Il a souligné que certains pays cherchaient à «politiser au maximum» la coopération économique pour en tirer des bénéfices.
Les États-Unis ont auparavant à plusieurs reprises demandé aux pays européens de ne pas participer au projet Nord Stream 2, brandissant la menace de sanctions à leur égard.Le projet de gazoduc Nord Stream 2 prévoit la construction de deux conduites longues de 1.200 km reliant le littoral russe à l'Allemagne, par la mer Baltique. Sa capacité totale sera de 55 milliards de mètres cubes par an. Le chantier doit être terminé avant la fin de l'année 2019 et le coût du projet est évalué à 9,9 milliards d'euros.
Les autorisations à la construction du gazoduc ont déjà été délivrées par l'Allemagne, la Finlande et la Suède. Il ne reste plus qu'à obtenir l'aval du Danemark, qui se montre toutefois réticent: ainsi, le 27 juin, le Premier ministre danois, Lars Lokke Rasmussen, a évoqué une loi en préparation qui permettrait de bloquer, ou au moins reporter, la construction du tronçon danois du Nord Stream 2.
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