Se référant aux dires de MM. Collomb et Delpuech, ce dernier ayant affirmé qu'il «n'avait pas les yeux partout», le président de Debout la France n'a pas mâché ses mots:
«Ni le ministre de l'Intérieur n'est au courant de rien, ni le préfet de police qui est l'un des hommes les plus renseignés de France n'est au courant de rien. On nous prend pour des imbéciles», a lancé Nicolas Dupont-Aignan devant la presse.
#AlexandreBenalla "La France n'est pas une république bananière!
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 23 июля 2018 г.
La France, c'est la France.
Le pouvoir, c'est aussi les responsabilités.
M. #Macron doit s'exprimer devant les Français." #24hpujadas
La présidente du Rassemblement national (RN) a de son côté estimé que le «copinage malsain», dénoncé par le préfet de police, s'est retrouvé «au sein de cette commission d'enquête» dont la présidente «défend les intérêts d'En marche».
📹 J'interrogeais ce matin Gérard #Collomb, dans le cadre de la #CommissionEnquête sur l'affaire #AlexandreBenalla.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 23 июля 2018 г.
Commission d'enquête que nous avions exigée lors des débats à l'Assemblée nationale: https://t.co/qmsYh6bDTJ pic.twitter.com/mc68D5tfG1
La position du Président de la République a également fait l'objet de discussions. La porte-parole du groupe LREM, Aurore Bergé, est d'un avis plutôt réservé, affirmant aux journalistes que «Soit il ne parle pas, et on dit qu'il n'ose pas parler. Soit il parle et on dit qu'il gêne une enquête judiciaire. […] C'est compliqué pour lui de trouver la bonne solution».
Tout de même, nombreux sont ceux qui exigent d'entendre la voix du Président parce qu'il «détient la plupart des clefs de la vérité», selon Benoît Hamon.
Il faut désormais que les commissions d’enquête à l’Assemblée et au Sénat convoquent le Président de la République, parce qu’il détient la plupart des clefs de la vérité. #CollombAudition pic.twitter.com/tgWEFhtiz9
— Benoît Hamon (@benoithamon) 23 июля 2018 г.
Le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a insisté aussi sur le fait que «tout ramène à Macron» puisqu'il «sait tout». M.Collomb «ne savait rien, Macron sait tout. Il doit être auditionné», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Le préfet de police confirme l'existence d'une hiérarchie parallèle et les «copinages malsains». Tout ramène à #Macron. #CommissionEnquete #Collomb #MichelDelpuech
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 23 июля 2018 г.
Valérie Boyer, députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône, s'est à son tour interrogée de savoir pourquoi le pays devait prendre un tel risque «pour une seule personne» et a souligné qu'«on est dans un scandale d'État». En même temps, il lui a paru étrange le fait que «M.Benalla était connu et reconnu du préfet, mais pas du ministère de l'Intérieur».
Nous avons un Ministre de l’Intérieur qui croise souvent #AlexandraBenalla mais qui ne sait pas qui il est et un Préfet qui nous renvoie vers l’Elysée #BFM #affaireBenalla
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) 23 июля 2018 г.
Pour le chef du gouvernement, au contraire, il ne s'agissait pas d'une affaire d'État.
#AffaireBenalla 1) Des actes graves qui méritent des sanctions exemplaires et une véritable réorganisation de la protection du PR. Plus que jamais le ministère de l’ Intérieur doit en être le chef de file. Mais il ne s’ agit pas d’ une affaire d’ État. Gardons la mesure des mots.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 23 июля 2018 г.
Alexandre Benalla, collaborateur du Président français dont le licenciement a été annoncé le 20 juillet, avait été filmé le 1er mai à Paris frappant des manifestants alors qu'il était présent en tant qu'observateur auprès des forces de l'ordre.
Il a été placé en garde à vue pour violences et usurpation de fonction. Le domicile d'Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux a été perquisitionné le 21 juillet au matin. Les gardes à vue des cinq suspects, dont celle d'Alexandre Benalla, collaborateur d'Emmanuel Macron ont été levées le 21 juillet, a annoncé Europe 1.Dimanche, le parquet de Paris a annoncé la mise en examen pour «violences en réunion» d'Alexandre Benalla, collaborateur d'Emmanuel Macron, et des quatre autres protagonistes filmés en train de frapper des manifestants le 1er mai.
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