La France s’apprête à être le premier pays européen à utiliser la reconnaissance faciale pour que les citoyens aient accès à certains services publics en ligne. L’application, baptisée Alicem, sera disponible sur Android dès novembre, indique le média américain Bloomberg. Ce projet, présenté sur le site du ministère de l’Intérieur, a rapidement soulevé des craintes concernant la sécurité des données.
L’association La Quadrature du Net, qui défend les droits et libertés sur Internet, a déposé un recours devant le conseil d’État pour faire annuler le décret du 13 mai 2019 autorisant la création de cette application. Elle souligne que le dispositif de reconnaissance faciale est l’unique moyen d’activer son compte Alicem, ce qui est contraire à l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).
La CNIL, dans cette même délibération datant d’octobre 2018, avait par ailleurs indiqué que «l’impact d’incidents de sécurité sur les personnes concernées peut être particulièrement grave». Malgré ces réticences, le texte de loi n’a pas été modifié.
Le gouvernement a également assuré que les données de reconnaissance faciale ne seront pas intégrées à la base de données d’identification des citoyens.
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