La fresque en hommage à Adama Traoré et George Floyd vandalisée à Stains – vidéo

© SputnikÀ Stains, dans le 93, la fresque en hommage à Adama Traoré et George Floyd a été vandalisée, 4 juillet 2020
À Stains, dans le 93, la fresque en hommage à Adama Traoré et George Floyd a été vandalisée, 4 juillet 2020 - Sputnik Afrique
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«Extorsion», «vol», «stop aux Traoré», ces mots et d’autres tags sont apparus dans la nuit de samedi à dimanche sur la fresque en hommage à Adama Traoré et George Floyd inaugurée le 18 juin dernier à Stains.

La fresque rendant hommage au Français Adama Traoré, mort en juillet 2016 lors d’une interpellation à Beaumont-sur-Oise, et à l’Américain George Floyd, asphyxié lors de son arrestation le 25 mai à Minneapolis, a été vandalisée avec des tags cette nuit.

L’œuvre a été inaugurée place du Colonel-Fabien à Stains (Seine-Saint-Denis) le 18 juin par le maire (PCF) de la commune, Azzédine Taïbi.

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À Stains, dans le 93, la fresque en hommage à Adama Traoré et George Floyd a été vandalisée, 4 juillet 2020

Phrase polémique sur la fresque

Cette fresque, réalisée par un collectif d’artistes locaux et représentant les visages des deux hommes, avait alors provoqué l’ire du syndicat policier Alliance en raison de l’inscription «contre le racisme et les violences policières». L’organisation a rapidement demandé, sur sa page Facebook, que «cette phrase soit repeinte ou supprimée car elle stigmatise la police républicaine».

Le maire PCF de Stains Azzédine Taïbi a été mis en demeure par le préfet de Seine-Saint-Denis de modifier la fresque.

«Monsieur le préfet me met en demeure de supprimer le mot "policières" de la fresque. Cette injonction était celle du syndicat de policiers Alliance. Je ne saisis pas le sens de cette mise en demeure infondée», a déclaré Azzédine Taïbi qui a mandaté son avocat Arié Alimi «afin d’étudier les suites à donner au préfet».

Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Christophe Castaner a estimé le lendemain sur Twitter que la fresque mettait «en scène un amalgame honteux entre racisme, violence et forces de l’ordre» et a soutenu «l’initiative» du préfet de Seine-Saint-Denis.

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