Marches «des libertés»: l’Intérieur annonce 81 interpellations et 62 policiers et gendarmes blessés

© SputnikNouvelle manifestation à Paris contre la loi Sécurité globale, le 28 novembre 2020
Nouvelle manifestation à Paris contre la loi Sécurité globale, le 28 novembre 2020 - Sputnik Afrique
S'abonner
Plus de 80 interpellations et plusieurs dizaines de policiers et gendarmes blessés ont été signalés par le ministère de l'Intérieur au lendemain des manifestations contre la loi Sécurité globale qui ont rassemblé des milliers de personnes en France.

Le ministère de l'Intérieur a fait état ce 29 novembre de 62 agents des forces de l'ordre blessés et de 81 interpellations lors des manifestations contre la loi Sécurité globale qui ont eu lieu en France la veille.

Ainsi, 39 agents des forces de l'ordre ont été blessés en province et 23 à Paris, toujours selon la même source.

Dans la soirée du 28 novembre, Gérald Darmanin avait constaté 37 blessés parmi les policiers et gendarmes, son ministère a signalé 23 agents blessés, rien que pour Paris.

En effet, de nombreuses vidéos publiées sur les réseaux sociaux dans la soirée du 28 novembre témoignent des agressions commises contre plusieurs policiers. L'une d'elles s'est déroulée sur la place de la Bastille lors de la dispersion de la manifestation.

Alors que l'Intérieur a fait état de 133.000 manifestants à travers tout l'Hexagone, dont 46.000 dans la capitale, les organisateurs des manifestations communiquent pour leur part 500.000 participants, dont 200.000 à Paris.

Des tensions, des voitures brûlées, des vitres brisées

Les rassemblements se sont tenus en signe de protestation contre la loi visant à pénaliser, entre autres, la diffusion à des fins malveillantes d'images de membres des forces de l'ordre.

Ils ont été marqués par de nombreuses tensions opposant les manifestants et les forces de l'ordre.

La façade de la succursale de la Banque de France, située place de la Bastille à Paris, tout comme une brasserie adjacente à la banque et un kiosque à journaux à proximité, ont été incendiés.

Les manifestations se sont déroulées notamment à Bordeaux ou encore à Lyon, marquées par des dégradations, des jets de projectiles et de gaz lacrymogènes pour la dispersion des fauteurs de troubles.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала