À 97 ans, une Bretonne appelle jusqu’à cinq fois par jour et ne parvient pas à se faire vacciner – vidéo

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Mains d'une personne âgée (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 13.02.2021
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La commune de Perros-Guirec, dans les Côtes-d’Armor, fait face à une pénurie de vaccins anti-Covid. France 3 a rencontré une retraitée de 97 ans, vivant chez elle, qui n’a pas pu être vaccinée contrairement aux résidents des Ehpad. Le maire assure avoir contacté plusieurs fois le préfet pour tenter d’obtenir des doses.

Même pour les presque centenaires, l’accès à un vaccin anti-Covid n’est toujours pas garanti en France. C’est ce qu’a appris à ses dépens une habitante de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), âgée de 97 ans, qui vit toujours chez elle et n’a donc pas pu bénéficier des doses distribuées dans l’Ehpad et le centre pour séniors de sa commune.

Face aux caméras de France 3, cette infirmière à la retraite affirme avoir appelé à de nombreuses reprises pour obtenir un rendez-vous de vaccination, en vain. «Je n’ai pas réussi à me faire vacciner», regrette-t-elle. Au téléphone, la même réponse lui est adressée: «rappelez ultérieurement».

D’après la chaîne, elle appelle jusqu’à cinq fois par jour, mais personne ne semble pouvoir lui trouver un créneau, pas même dans d’autres communes du département.

Centre de vaccination

Le maire de Perros-Guirec, Erven Léon, admet qu’il peine à obtenir des vaccins pour les habitants de sa commune. «J'écris au préfet du département depuis le 4 janvier afin de pouvoir ouvrir un centre de vaccination de proximité. J'ai relancé de nombreuses fois. Rien», déplore-t-il auprès de France 3. Il assure toutefois que tout le matériel est prêt, mais les doses n’arrivent pas.

L’édile ignore jusqu’au nombre de vaccinés parmi ses administrés, et met la faute sur un manque de communication générale. «Nous sommes en première ligne, nous luttons contre la pandémie. Nous connaissons notre population, mais je ne sais même pas combien de Perrosiens ont été vaccinés. Ce n'est pas compréhensible», poursuit-il.

Contacté par le média, le préfet de la région Bretagne Emmanuel Berthier a fait savoir que des doses, en particulier de Pfizer, allaient arriver «de manière forte» d’ici la deuxième quinzaine de février et pendant le mois de mars. Ces doses «permettront d’ouvrir des centres de vaccination supplémentaires», assure-t-il.

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