Par ses offensives contre les Kurdes du PKK, la Turquie s’est projetée territorialement au-delà de sa frontière sud. Dans le nord de l’Irak donc, Ankara dispose désormais d’une quinzaine d’installations militaires et tente de supprimer les bases arrière du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). En Syrie, la Turquie s’est approprié une large bande territoriale, aux dépens des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), en partie composées de factions du YPG, la branche armée du PKK en Syrie.
Or, les ambitions turques pourraient se frotter à la puissance américaine, encore présente dans ces zones depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden. Le 47e Président américain s’est avéré un ardent défenseur de la cause démocratique kurde et un fervent critique de la politique d’Erdogan.
Et c’est sans compter sur les troupes russes, solidement campées dans la région, qui permettront aussi à la Russie d’avoir son mot à dire sur la question kurde, permettant à Moscou de continuer à jouer son rôle d’arbitre entre Damas, Washington et Ankara.
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