Etre musclé et intelligent à la fois serait-il impossible?
Les résultats des analyses histologiques de tissus musculaires prélevés sur les cadavres de 10 singes d'Asie du Sud-Est qu'ont réalisées des biologistes de l'Université du Texas du Nord (UNT) apportent certains éléments pour répondre à cette question provocatrice.
Le fonctionnement du cerveau exigeant d'importants apports énergétiques, les chercheurs formulent l'hypothèse que leur répartition pour les besoins métaboliques se fait au profit du cerveau. Plus la taille du cerveau d'un primate est importante, moins les autres tissus de son organisme, dont les cellules musculaires, reçoivent d'énergie.
«C'est l'investissement accru dans la taille du cerveau qui peut être considéré comme une caractéristique déterminante de l'être humain tel qu'on le connaît», explique un des auteurs de ces recherches Danny Longman.
Des études complémentaires seront prochainement menées sur des chimpanzés, des gorilles et des êtres humains.