Rencontre entre le ministre abkhaze des Affaires étrangères Serguei Chamba et Ivo Petrov, chef de la MONUG

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SOUKHOUMI, 1er novembre - Rouslan Tarba, RIA Novosti. Serguei Chamba, ministre des Affaires étrangères de la République d'Abkhazie non reconnue, a reçu Ivo Petrov, représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU et chef de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG).

Serguei Chamba et Ivo Petrov ont examiné les sujets qui seront présentés mercredi à Tbilissi aux institutions de l'ONU tels que les projets financés par la Commission européenne visant à développer les communications et l'infrastructure dans les districts de Gali, d'Otchamtchira et de Tkvartcheli d'Abkhazie. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) seront les partenaires principaux dans la mise en œuvre de ces programmes.

"Une grande attention sera accordée au rétablissement des hôpitaux dans ces districts, avant tout à leur approvisionnement en énergie électrique", a dit Ivo Petrov.

Serguei Chamba a confirmé l'intérêt de l'Abkhazie dans la mise en œuvre du programme. Mais il a exprimé son désaccord catégorique avec l'intention de l'ONU d'inclure dans les groupes de travail, des représentants de la Géorgie pour qu'ils travaillent sur le territoire de l'Abkhazie. Selon lui, tout en essayant de participer à la mise en œuvre des projets en Abkhazie, la Géorgie poursuit des objectifs politiques.

Ivo Petrov a soulevé les questions relatives à la composante civile de la police dans le district de Gali, à l'ouverture d'un Office de l'ONU pour les droits de l'homme dans le district de Gali et à l'enseignement en géorgien.

"Un contingent policier se trouve depuis longtemps à Zougdidi, mais la criminalité ne diminue pas pour autant. En ce qui concerne les droits de l'homme, un tel office existe déjà à Soukhoumi, son activité s'étend sur tout le territoire de l'Abkhazie. Les employés de l'office se rendent sans cesse dans le district de Gali, c'est pourquoi il n'est pas nécessaire d'ouvrir un nouvel office à cette étape", a dit Serguei Chamba.

Quant à l'enseignement en géorgien, Serguei Chamba a souligné que cela posait plusieurs problèmes. "Il est nécessaire de préparer les manuels, surtout celui d'histoire, car notre interprétation de l'histoire diffère de celle adoptée en Géorgie", a dit Serguei Chamba.

Le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU en Géorgie a remercié Serguei Chamba pour l'entretien intéressant et a exprimé l'espoir qu'ils continueraient à coopérer fructueusement.

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