"Ils ne nous prennent pas au sérieux", a déclaré l'un des manifestants. Les protestataires scandent des slogans et haranguent la police, dont les agents ont encadré la résidence présidentielle. D'après les médias, le président Jacob Zuma envisage de prononcer un discours devant le peuple dans les heures qui viennent.
Le South African Student Congress, un des organisateurs du mouvement de protestation, exige du gouvernement la gratuité des études supérieures, alors que les frais d'inscription sont encore en hausse cette année.
A l'université de Witwatersrand, par exemple, ils ont augmenté de 10,5 % cette année — passant de 29.620 rands (1.930 euros) à 58.140 rands (3.800 euros) —, sans compter le logement ou les fournitures. L'augmentation des frais de scolarité varie selon les universités.
Ces sommes rendent les universités inaccessibles pour une majorité de Sud-Africains: le revenu mensuel moyen d'un salarié ne dépasse pas 14.700 rands (979 euros) et plus de 25% de la population est sans emploi.
Au début de cette semaine, pendant que le ministre des Finances Nhlanhla Nene donnait lecture du projet de budget pour l'année financière 2016, une partie non-négligeable de députés s'est prononcée en faveur des étudiants défavorisés tout en scandant "Les frais de scolarité doivent baisser!".
Pendant ce temps-là, des centaines d'étudiants tentaient de prendre d'assaut le parlement, si bien que la police a dû faire usage de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogène.
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