La situation reste tendue pour les équipes de médecins, bien que l’étau se soit desserré sur la ville aujourd'hui, alors qu’il y a seulement une semaine les combats étaient vraiment très proches des banlieues de Lashkar Gah, a raconté à Sputnik Guilhem Molinie, chef de mission de MSF.
"Aujourd’hui, la majorité des combats se déroulent dans les villages périphériques de Lashkar Gah dans un rayon d’un peu plus de 5 à 10 kilomètres autour de la ville ce qui n’était pas le cas la semaine dernière", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter qu'au niveau de l’accès à l’hôpital, on constatait que les patients qui affluaient d’habitude en nombre dans le département des urgences étaient aujourd’hui moins nombreux.
"Les tirs d’artillerie et les opérations militaires sont très rapprochés. On les entend depuis l’hôpital. Aujourd’hui, on a eu par exemple des roquettes qui ont été tirées par-dessus la ville et qui ont touché une zone qui était à moins d’un kilomètre de l’hôpital. Evidemment, la situation est tendue pour nos équipes", a relevé l'interlocuteur de l'agence.
Par ailleurs, il a regretté qu'à cause de la très grave situation sécuritaire, les patients se trouvent souvent dans l'impossibilité d'aller voir un médecin ou viennent en voir un trop tard.
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