À minuit, heure de New-York — soit 6h00, heure de Paris — le mandat du Mécanisme conjoint d'enquête (JIM) sur les attaques chimiques à Khan Cheikhoun, en Syrie, mis en place par l'OIAC et l'Onu, a officiellement pris fin, le Conseil de sécurité de l'Onu n'ayant pas réussi à obtenir une entendre sur les conditions de sa prolongation. Il n'est toutefois pas exclu que le mandat soit renouvelé plus tard, dès qu'un terrain d'entente sera trouvé.
Pendant le vote, 11 pays ont appuyé le projet américain. La Russie et la Bolivie ont voté contre, la Chine et l'Égypte se sont abstenues.
Avant le vote sur le projet américain, Moscou a rappelé son propre projet de résolution sur l'enquête des attaques à Khan Cheikhoun suite au refus des membres du Conseil de sécurité d'examiner sa proposition.
L'opposition syrienne a annoncé, le 4 avril 2017, qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de la dispersion chimique. Le commandement syrien a rejeté la responsabilité de l'incident sur les djihadistes et leurs alliés. Les autorités du pays ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils et les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'OIAC.
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