Le taux record de fécondité enregistré en Algérie est-il un fait inquiétant?

© AP Photo / Ouahab HebbatVeiled women walk in central Algiers, Wednesday Aug. 10, 2016. Mosques are going up, women are covering up and bars, restaurants and shops selling alcoholic beverages are shutting down in a changing Algeria where, slowly but surely, Muslim fundamentalists are gaining ground.
Veiled women walk in central Algiers, Wednesday Aug. 10, 2016. Mosques are going up, women are covering up and bars, restaurants and shops selling alcoholic beverages are shutting down in a changing Algeria where, slowly but surely, Muslim fundamentalists are gaining ground. - Sputnik Afrique
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Un des plus hauts taux de fécondité au monde est enregistré en Algérie, dont la population pourrait dépasser les 70 millions en 2050 sur fond de difficultés socio-économiques.

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Le taux de natalité en Algérie est parmi les plus élevés au monde, selon une étude réalisée par la Direction de la population du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et publiée à l'occasion de la Journée mondiale de la population le 11 juillet, indique l'Algérie Presse Service.

Pour la période 2000-2017, la fécondité est passée de 2,4 à 3,1 enfants par femme, alors que le taux de mortalité a sensiblement diminué. Si cet indicateur augmente à 3,5 enfants par femme, la population de l'Algérie attendra les 72,4 millions d'ici 2050. À l'heure actuelle, elle est de 42 millions. Même si le niveau de fécondité diminue à 2,1 enfants par femme, la population du pays augmentera de près de 20 millions et dépassera les 60 millions au milieu du XXIe siècle.

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Ainsi, la part de la population en dessous de 20 ans et au-dessus de 60 ans ne fera qu'augmenter, constate l'étude. Cela étant, cette dynamique est enregistrée sur fond de difficultés sociales et économiques.

Dans ce contexte, une diminution de la fécondité est nécessaire pour éviter l'accroissement des dépenses publiques de santé et d'éduction. Pour relever ce défi, les autorités algériennes misent sur la planification familiale intégrée au système national de santé et représentée par 337 centres, 1.528 polycliniques et 1.342 salles de soins.

En outre, le ministère met en valeur des points positifs. Tout d'abord, c'est la diminution de la mortalité infantile de 36,9 morts pour 1.000 personnes en 2000 à 21 en 2017. De plus, l'année dernière, l'espérance de vie à la naissance a atteint 77,6 ans.

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