L’accélération de l'enrichissement d'uranium rapproche l'Iran d’une guerre dans laquelle il pourrait subir de lourdes pertes, a déclaré ce mardi 2 juillet le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, cité par la radio de l’armée israélienne.
«Les erreurs [commises par l’Iran, ndlr] dans la zone grise le conduiront vers la zone rouge, une guerre, dans laquelle il sera durement touché», a indiqué le ministre.
Le ministre israélien a en outre promis que l'État hébreu ne permettrait «pas à l'Iran de se procurer des armes nucléaires», même s'il devait «agir seul» dans ce domaine.
Ces propos interviennent après que le Président Trump a accusé Téhéran de «jouer avec le feu». Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a confirmé le 1er juillet que Téhéran avait dépassé la limite des 300 kg de stock d’uranium enrichi autorisé par l’Accord de Vienne sur le nucléaire (JCPoA), d’après l’agence ISNA.
Selon LCI, Mohammad Javad Zarif a insisté sur le fait que l'Iran n'avait pas violé l'accord de 2015, s'appuyant sur deux de ses articles qui l'autorisaient à s'affranchir temporairement des limites de volume d'uranium si d'autres parties de l'accord ne tenaient pas leurs engagements.Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a toutefois qualifié le dépassement de la limite par l’Iran d’un nouveau pas rapprochant ce pays de l’arme nucléaire, d’après le Times of Israël.
Le même jour, le président du comité nucléaire du parlement iranien, Mojtaba Zonnour, a déclaré à la chaîne d'information Al-Alam qu’Israël serait anéanti en une demi-heure si les États-Unis attaquaient l'Iran.
Les relations entre l’Iran et Israël restent tendues, les autorités israéliennes accusant Téhéran de soutenir des groupes «terroristes» tels que le Hezbollah et le Hamas et de mener des guerres par procuration dans des pays comme la Syrie, qui pourraient constituer une menace pour la sécurité d'Israël. L'Iran rejette ces accusations, dénonçant à son tour «l’agression militaire» d’Israël et de ses alliés.
Les grandes puissances encore liées par l'accord JCPoA (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) se sont réunies le 28 juin à Vienne pour tenter de sauver ce texte destiné à garantir le caractère strictement pacifique du programme nucléaire iranien.
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