«Nous sommes en guerre», a bien insisté le 16 mars dernier le Président Macron, parlant de la pandémie de Covid-19. Pour contrer l’ennemi qu’est le coronavirus, qui a coûté à ce jour la vie à plus de 4.000 personnes en France, une série de mesures drastiques ont été adoptées, dont la décision de réquisitionner les masques de type FFP2 et antiprojections jusqu’au 31 mai 2020.
Nous réquisitionnons tous les stocks et la production de masques de protection. Nous les distribuerons aux professionnels de santé et aux Français atteints par le Coronavirus.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 3, 2020
Or, à en juger par une récente publication de L’Express, deux jours après la décision du gouvernement, près de 4 millions de masques ont été saisis, sauf qu’ils appartenaient à la société suédoise Mölnycke qui les faisait transiter par l’Hexagone pour les rediriger vers l’Italie et l’Espagne, pays frappés de plein fouet par le dangereux virus.
Ces équipements achetés à la Chine ont en effet été transportés à bord d’un cargo jusqu’à Marseille, d’où ils ont été transférés à la plateforme de l’entreprise suédoise établie à Lyon, où la réquisition a eu lieu.
La société suédoise lance un appel à l’aide
L’entreprise suédoise s’est donc adressée à son gouvernement, demandant son assistance. Mais, d’après L’Express l’appel est resté sans suite.
Il convient pourtant de rappeler que bien avant celui-ci en France, des incidents similaires se sont déjà produits. Ainsi, quelque 680.000 masques destinés à la Botte avaient déjà été saisis en République tchèque.
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