Assassinat du général Soleimani: Téhéran dévoile ceux qui seront ciblés par vengeance

© Sputnik . Andreï Stenine / Accéder à la base multimédiaTéhéran
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Pour tirer vengeance de «l’assassinat lâche» du général Qassem Soleimani, l’Iran ciblera «quiconque [y] a contribué», a déclaré le commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique, Hossein Salami. Et de démentir les informations de Politico selon lesquelles l’Iran allait tenter d’assassiner une ambassadrice américaine.

Le commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique Hossein Salami a détaillé les projets de l’Iran suite au meurtre du général Qassem Soleimani perpétré le 3 janvier à Bagdad, relate IFP News.

«Monsieur Trump, ne doutez pas de notre [vœu de nous] venger, parce que c’est définitif et sérieux», a déclaré le général Salami.

Il est revenu sur les informations du média Politico, lequel, en citant deux responsables américains sous couvert d'anonymat, avait annoncé auparavant que les services de renseignement pensaient que le gouvernement iranien envisageait de tenter d'assassiner l'ambassadrice des États-Unis en Afrique du Sud, Lana Marks, une proche de Donald Trump.

«Pensez-vous que nous frapperons une ambassadrice en Afrique du Sud pour nous venger du meurtre du général Soleimani? Nous ne ciblons que ceux qui ont été directement ou indirectement impliqués dans l'assassinat du commandant en chef, le général Qassem Soleimani», a précisé le haut gradé.

Et de faire remarquer que «les Américains doivent savoir que nous frapperons quiconque a contribué à l'assassinat lâche».

S'adressant toujours à Donald Trump, le général Salami a poursuivi:

«Si vous touchez un cheveu de la tête d'un Iranien», l'armée y répondra de façon écrasante.

Meurtre de Soleimani

Le général Soleimani  - Sputnik Afrique
Un général des Gardiens de la révolution explique pourquoi les USA ont assassiné Soleimani
Le général Qassem Soleimani a été tué début janvier à Bagdad. L’Iran a tiré plusieurs missiles sur deux bases américaines en Irak dans le cadre d’une opération de représailles. Après avoir annoncé dans un premier temps que ces tirs n’avaient fait «aucun blessé», Washington a finalement admis qu’il y en avait eu, révisant plusieurs fois leur nombre à la hausse.

En réagissant aux informations de Politico, qualifiées de «fausses» par Téhéran, Donald Trump a lancé que «toute attaque de la part de l'Iran, sous quelque forme que ce soit, contre les États-Unis sera[it] suivie d'une attaque contre l'Iran qui sera mille fois plus forte en magnitude».

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