Dans son entretien du 2 décembre avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, le Président de la République a souligné son engagement «en faveur d’une souveraineté européenne plus forte, qui contribue au renforcement du partenariat transatlantique face aux enjeux contemporains», rapporte un communiqué de l’Élysée.
«Le sujet de la souveraineté européenne sera au cœur du travail sur la “boussole stratégique” réalisé parallèlement par l’Union européenne et qui arrivera à échéance sous présidence française début 2022», ajoute l’Élysée.
Les choix d’Ankara préoccupent
En outre, Emmanuel Macron «s’est félicité de la réflexion stratégique engagée par l’Otan depuis le Sommet de Londres il y a un an» et a souhaité qu’elle «s’intensifie et se concrétise dans les prochains mois pour renforcer l’unité, la solidarité et la cohésion de l’Alliance atlantique».
Ce renforcement se traduirait entre autres «par une adaptation du concept stratégique de 2010» sur la base de consultations entre alliés, «conformément à la lettre et à l’esprit du traité de Washington», conclut le communiqué.