Cette information a été rapportée, après les consultations téléphoniques des quatre dirigeants hier, par leurs représentants. "Les participants s'attendent à ce que les efforts de Minsk conduisent à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel", a annoncé le service de presse de Porochenko.
Dès aujourd'hui, la préparation du sommet de Minsk va commencer entre les représentants des ministères des Affaires étrangères des quatre pays, qui se réuniront à Berlin. Par ailleurs, une réunion de la commission trilatérale avec la participation des représentants de l'OSCE, de la Russie, de Kiev et des Républiques populaires de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR) autoproclamées devrait se tenir à Minsk mardi. Les représentants des DNR et LNR ont annoncé que ce voyage à Minsk était effectivement prévu. Si ces deux cycles de négociations se déroulaient avec succès et que les parties parvenaient à se mettre d'accord que les positions activement discutées dernièrement, les participants du Quartet de Normandie se réuniraient alors à Minsk, a confirmé hier Vladimir Poutine lors de son entretien avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko.Le fond du plan de paix proposé par Merkel et Hollande pour mettre un terme à la confrontation armée dans l'est de l'Ukraine n'a pas été dévoilé. Les négociations sont très difficiles, explique une source proche de l'administration du président ukrainien. "Étant donné que personne ne fait de déclarations émotionnelles ou négatives, des chances demeurent. C'est pourquoi tout le monde est très prudent dans les appréciations et les dosages de l'information", ajoute la source.
Une partie du plan a été énoncée le week-end dernier par François Hollande. En particulier, l'un des principaux points qui fait l'objet de discussions est la création d'une zone démilitarisée de 50 à 70 km de la ligne de conflit actuelle. Un autre point porte sur l'octroi aux territoires de l'est d'une "plus grande autonomie", étant donné que les habitants des territoires frappés par la guerre "pourront difficilement partager une vie commune" avec le reste de l'Ukraine.Il est fort probable qu'une solution tactique sera trouvée, qui gèlera le conflit pendant un certain temps, estime le politologue Evgueni Mintchenko. "D'autre part, il est évident que le potentiel d'agression des deux côtés n'est pas encore épuisé, et je pense que de nouveaux éclats sont inévitables", précise-t-il.
Le conflit pourrait également reprendre et s'amplifier, entraînant potentiellement la Russie dans son sillage, note Evgueni Mintchenko. Mais cette probabilité est faible, affirme-t-il.
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