Les États-Unis considèrent la lutte contre l'organisation terroriste État islamique comme leur tâche prioritaire. Le président américain Barack Obama a clairement fait comprendre que la chasse était ouverte.
"On ne peut pas permettre l'existence d'un culte apocalyptique tel que l'État islamique. Les USA utiliseront la force militaire dans le cadre d'une large coalition pour combattre cette organisation", a notamment déclaré le chef de l'État américain.
Les hauts fonctionnaires de Washington n'ont pas tardé à prendre des mesures.
La liste des sanctions inclut des individus originaires du Daghestan et de Tchétchénie, où plusieurs groupes terroristes ont prêté allégeance à l'EI.
On y retrouve également Roustam Asselderov, leader de l'EI dans le Caucase du Nord, recherché depuis plusieurs années en Russie pour des crimes terroristes. La liste comprend également au moins un individu originaire de Tchétchénie. Pratiquement toutes les organisations frappées par les sanctions américaines étaient impliquées dans les guerres de Tchétchénie, la capture d'une maternité où elles avaient pris en otage des femmes enceintes, ou encore dans la prise d'otages à l'école de Beslan qui avait coûté la vie à des centaines d'enfants. Elles ont également fait exploser des immeubles résidentiels. La Russie combat depuis longtemps ces bandes criminelles, que l'Occident refusait jusqu'ici de reconnaître comme criminelles.
Cela ne semble plus être le cas aujourd'hui. L'EI a dû frapper à la porte de Washington pour que la Maison blanche change son point de vue.