Sachant que, d'après les sources militaro-diplomatiques russes, la liste concrète des armements a déjà été rédigée. La liste finale a été convenue pendant le forum Armée-2017 en août. Le Liban souligne que plusieurs facteurs de politique étrangère pourraient influencer la transaction potentielle. Le premier ministre libanais se rendra en Russie du 11 au 13 septembre. Selon le quotidien Izvestia.
Alors qu'une source militaro-diplomatique russe a précisé qu'il existe déjà une liste concrète.
«Ce sont des fusils Kalachnikov, des mitrailleuses, des fusils snipers, y compris de grand calibre, des lance-roquettes à usage unique et des RPG-7», a expliqué la source.
Ces dernières semaines le Liban combattait activement les terroristes de Daech (organisation terroriste interdite en Russie) dans la vallée d'Ersal près de la frontière syrienne. Tout au long du conflit syrien cette région jouait le rôle de base logistique des terroristes en tout genre d'où ils se rendaient dans le pays voisin. Cette fois tout s'est terminé par un accord d'évacuation de Daech à Abou Kamal située à la frontière irako-syrienne. Mais cela ne signifie pas que des djihadistes d'une autre organisation ne feront pas leur apparition à Ersal. Il est à noter qu'ils étaient combattus par les représentants de la branche militaire du mouvement libanais Hezbollah. L'armée libanaise restait de facto de côté. Parmi les principales raisons — son état opérationnel médiocre. Néanmoins, pendant le conflit syrien les forces libanaises d'Ersal ont participé plusieurs fois aux activités militaires.
Le premier vice-président de la commission de défense et de sécurité du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Frants Klintsevitch est convaincu qu'il serait sensé de fournir des armes à l'armée libanaise. «Les forces armées de ce pays combattent les terroristes. D'autant que nous avons des relations historiquement bonnes avec le Liban. Et il n'existe aucun obstacle à leur développement», a noté le sénateur.Saad Hariri a été élu premier ministre en décembre 2016. Avant cela il avait dirigé le cabinet de 2009 à 2011. Le chef du gouvernement s'est rendu plusieurs fois en Russie. Mais la visite actuelle est la première depuis sa nouvelle élection. Sachant qu'il entretient des relations étroites avec l'Arabie saoudite et les USA, ce qui pourrait influencer la transaction, a déclaré l'expert militaire libanais, général de brigade à la retraite Amin Hoteit.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.
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