L'amiral Christophe Prazuck a déclaré que les sous-marins russes étaient modernes, «incroyablement rapide et silencieux». C'est pourquoi, selon lui, ni la marine de la France ni celle d'autres pays ne peut revendiquer la position de leader dans le monde, écrit vendredi 18 mai le site d'information Gazeta.ru.
A l'heure actuelle, la flotte sous-marine russe dispose de sous-marins de 3e et 4e générations, et notamment des sous-marins nucléaires stratégiques du projet 955 de classe Iouri Dolgorouki et les bâtiments du projet 885 Iassen.
Selon Viktor Kravtchenko, dans les sous-marins de 5e génération seront pris en compte tous les défauts survenus durant l'exploitation des sous-marins des générations précédentes.
D'après l'amiral russe, les technologies de construction des sous-marins nucléaires et diesels électriques «se développent rapidement». Cependant, la Russie doit continuer de s'intéresser aux travaux de ses partenaires sur les sous-marins nucléaires (du côté des Américains), et les sous-marins diesels (côté allemand). En effet, l'Allemagne fait partie des leaders dans la construction de sous-marins non nucléaires, rappelle l'amiral.
Vassili Kachine, expert de l'Institut d'Extrême-Orient affilié à l'Académie des sciences de Russie, reconnaît qu'en Chine le rythme de mise en service des navires et des sous-marins est intensif.
Selon le spécialiste, actuellement la Chine construit activement des navires du projet 056 qui sont classés comme des petites frégates ou des corvettes.
«Il n'y a tout simplement rien de comparable en Europe de par la quantité et la dynamique de construction navale», souligne l'expert.
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