«Le groupe de travail pour l'ouverture de l'organisation à Bruxelles est déjà créé, et la représentation (de la Crimée, ndlr) devrait être inscrite au registre officiel des lobbies au sein des structures de l'UE», a déclaré au quotidien Izvestia Andreï Nazarov, coprésident du 5e Forum économique international de Yalta. Le député belge Filip Dewinter, qui fait partie de ce groupe de travail, a expliqué que cette initiative visait à surmonter le régime de sanctions.
La représentation de la République de Crimée à Bruxelles sera ainsi la première organisation publique qui promouvra légitimement les intérêts de la péninsule sur le territoire de l'UE, explique Andreï Nazarov.
D'après Andreï Nazarov, cette initiative a déjà été soutenue par des politiciens européens, «ce qui témoigne d'un changement progressif des positions vis-à-vis du statut de la Crimée» en Europe. Le député belge Filip Dewinter a souligné que l'ouverture de cette représentation devait contribuer au développement des liens non seulement économiques avec la péninsule, mais également culturels et sociaux.
«La Crimée possède un immense potentiel économique. Plus de 3.000 compagnies à capitaux étrangers travaillent actuellement sur la péninsule. Je suis convaincu que notre initiative pourra aider à combattre le régime de sanctions. Car les restrictions économiques décrétées par Bruxelles empêchent la création d'une zone économique commune de Vladivostok à Londres», note le leader du parti Vlaams Belang (Intérêt flamand, ndlr).
Le sénateur autrichien Gerhard Dörfler a expliqué que l'organisation serait inscrite au «registre de transparence de l'UE» commun pour mener le plus ouvertement possible son activité.
«C'est une bonne initiative. Elle pourrait constituer un élément de diplomatie sociale à même de normaliser les relations, d'apaiser la situation autour de la péninsule», a-t-il déclaré.
L'un des premiers projets de l'organisation sera de rétablir les liens de jumelage entre les villes criméennes et européennes, note le militant letton Janis Kuzins, qui souligne qu'après 2014 «les liens culturels et sociaux ont été rompus à cause de la pression politique de Bruxelles». Néanmoins, fatigués de la politique antirusse, les responsables de nombreuses villes européennes souhaitent rétablir les liens amicaux avec Yalta, Simféropol et d'autres villes de Crimée.
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