Le site d'information Vestifinance publie l'interview de Sergueï Bogdan, Héros de la Fédération de Russie, pilote d'essai émérite de Russie, chef du service de vol du bureau d'étude Soukhoï, a été le premier à faire décoller le Su-35 et le chasseur de 5e génération T-50, qui a reçu ensuite l'indicatif Su-57.
«Les avions Soukhoï se distinguent par leur grande manœuvrabilité, explique le pilote. Ils ont été conçus pour la domination dans l'espace aérien. Une percée révolutionnaire du point de vue de la stabilité et du contrôle du vol a été réalisée grâce à la poussée vectorielle contrôlée. De tels moteurs ont été installés sur les Su-30 de génération 4++. On passe à un niveau supérieur de pilotage quand l'avion devient extrêmement manœuvrable tout en atteignant des capacités élevées par rapport aux vitesses angulaires de rotation».
De par leurs caractéristiques de pilotage, les avions Su-35 de génération 4++ et T-50 de 5e génération sont proches des avions à poussée vectorielle contrôlée, mais leur système de contrôle est plus sophistiqué et les moteurs sont plus puissants, écrit Vestifinance. Outre les hautes caractéristiques des vitesses angulaires de rotation pendant la manœuvre, l'avion rencontre une très grande résistance frontale, ce qui le freine activement. En sortant de cette manœuvre, afin de poursuivre le combat et esquiver l'attaque, l'avion a besoin de s'élancer. Les moteurs plus puissants des Su-35 et T-50 assurent une meilleure dynamique d'accélération à la sortie de la manœuvre.«Le T-50 ne se distingue pas foncièrement des avions de la génération précédente du point de vue des manœuvres de combat aérien, mais il possède un avantage dû à sa moindre résistance frontale du fait que l'armement se trouve dans les compartiments intérieurs. L'avion possède une meilleure poussée et une résistance moindre. De cette manière, l'avion affiche de meilleures caractéristiques énergétiques et vitesse d'accélération», explique Sergueï Bogdan.
La figure de la «cloche» a quelque peu changé. Dans la phase finale, l'avion commence à se déplacer la queue en bas. Sur le T-50, après un freinage dans l'air et en augmentant la poussée, l'appareil reste sur place. La poussée est suffisante pour lui permettre d'accélérer ensuite sans perdre de vitesse.
L'éventail de tâches opérationnelles à accomplir par le pilote en mission s'est également amélioré. Si auparavant un avion disposait de trois à cinq types d'armes, à présent sa liste comprend une cinquantaine de dispositifs ayant chacun son propre régime et sa propre interface.
Du côté du concurrent de Soukhoï, le nouveau MiG-35 n'a plus rien à voir avec le MiG-29 classique. Sa structure a été complètement repensée. L'aérodynamisme du MiG-29 est pratiquement parfait. Il est simple de pilotage et pardonne beaucoup d'erreurs même aux pilotes inexpérimentés. Mais les véritables nouveautés se trouvent à l'intérieur du MiG-35: l'installation d'un nouveau système de contrôle numérique a considérablement amélioré ses caractéristiques de vol.Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.
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