Alexeï Navalny assure qu’il va bien et en dit plus sur son lieu de détention, sur Instagram

© Sputnik . Pavel Bedniakov / Accéder à la base multimédiaAlexeï Navalny lors d'un procès à Moscou
Alexeï Navalny lors d'un procès à Moscou - Sputnik Afrique, 1920, 03.03.2021
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Condamné à de la prison ferme pour avoir violé les conditions de sa libération conditionnelle, l'opposant Alexeï Navalny a évoqué dans un message Instagram le lieu de sa détention et ses conditions d’incarcération.

Dans un post sur Instagram, Alexeï Navalny affirme avoir été amené à la maison d’arrêt provisoire Koltchouguino, dans la région de Vladimir. Le prisonnier a assuré qu’il allait bien et a livré quelques détails sur son quotidien dans ce centre.

«Salut, c'est toujours Navalny!», a-t-il écrit. «Tout va bien, il y a même des barres de tractions dans la cour.»

Le blogueur et opposant évoque aussi la nourriture, racontant qu’il fait sécher du pain pour en faire des biscottes, en compagnie de ses codétenus.

«Croyez-le ou non, nous sommes en train de faire sécher des biscottes, et je n’aurais jamais pensé que cela puisse être aussi amusant. Il existe chez nous une compétition entre deux cuisines: la street-food et la cuisine moléculaire», a-t-il ajouté. 

Cellule de quarantaine

Cet établissement de la région de Vladimir ne constitue cependant pas la destination finale d’Alexeï Navalny, puisqu’il y a été placé provisoirement en quarantaine, comme l’exige la pratique en vigueur. Il y restera jusqu’à son transfert définitif en prison.

L'avocat de Navalny, Vadim Kobzev, a pour sa part déclaré que son client avait été placé dans une cellule de quarantaine avec deux autres condamnés. Il est à l’isolement et ne reçoit pas de lettres. Sa cellule est équipée d’une télévision mais n’a ni frigo ni bouilloire, avait-il précisé sur Twitter.

Alexeï Navalny avait été arrêté à l’aéroport de Moscou à son retour d’Allemagne où il était hospitalisé. En 2014, il avait été reconnu coupable d’escroquerie dans l’affaire Yves Rocher. Le 2 février dernier, la justice avait commuée la peine de prison avec sursis dont il avait écopé à cette occasion en trois ans et demi de prison ferme, en particulier pour violation des conditions de sa liberté conditionnelle.

Une sentence finalement ramenée à deux ans, au regard du temps déjà passé en résidence surveillée et détention provisoire.

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