"En 2016, nous comptons effectuer les premiers essais de fusion", a indiqué M.Velikhov au cours d'une conférence de presse organisée par RIA-Novosti au Centre russe de l'information.
Un accord sur la construction du réacteur ITER sera signé le 21 novembre prochain à Paris par la Russie, les États-Unis, la Chine, l'UE, la Corée du Sud, l'Inde et le Japon. Toutes les parties sauf l'UE fourniront 10% du budget. L'Union Européenne, qui accueillera ITER sur son territoire, assurera 40% du coût du projet.
"Nous espérons que les travaux principaux commenceront en janvier prochain", a noté M.Velikhov avant de préciser que la construction du réacteur durerait environ 10 ans.
La première centrale thermonucléaire pourrait être mise en service vers 2030, le plus probablement au Japon.
"Nous espérons que la fusion thermonucléaire occupera une place importante dans la production d'énergie pour l'humanité", a souligné le chercheur.
La fusion thermonucléaire recèle un grand potentiel énergétique. Ce type de production d'énergie est écologiquement pur, sûr et utilise un combustible quasi inépuisable: les isotopes d'hydrogène présents dans l'eau de mer.
