Climat: un chercheur russe rejette la thèse du réchauffement global

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La température mondiale ne progresse presque plus depuis dix ans, ce qui contredit la thèse du réchauffement climatique planétaire avancée par nombre de chercheurs, a estimé mardi un scientifique russe.
SAINT-PETERSBOURG, 22 janvier - RIA Novosti. La température mondiale ne progresse presque plus depuis dix ans, ce qui contredit la thèse du réchauffement climatique planétaire avancée par nombre de chercheurs, a estimé mardi un scientifique russe.

"Au cours de la décennie écoulée, à savoir depuis 1998, le monde n'a pas connu de réchauffement, ce que confirment les données fournies par mes collègues étrangers selon lesquelles la température mondiale en 2007 a été pratiquement identique à celle observée sur la période 1998-2006", a expliqué à RIA Novosti Khabiboullo Abdoussamatov, chef du laboratoire des études spatiales de l'Observatoire astronomique principal de l'Académie russe des sciences.

Le réchauffement climatique de la planète semble donc avoir atteint son plafond, malgré une progression de 4% de la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère depuis dix ans. Cela confirme la théorie de la nature "solaire" des changements climatiques: la quantité d'énergie solaire qui vient réchauffer les couches supérieures de l'atmosphère a nettement diminué au cours de cette période.

Selon M. Abdoussamatov, si la température mondiale dépendait directement de la teneur de l'atmosphère en gaz carbonique, elle aurait progressé d'au moins 0,1°C en dix ans.

"Il y a un an, face à la concentration grandissante de gaz carbonique dans l'atmosphère, de nombreux météorologues estimaient que 2007 serait l'année la plus chaude de la décennie, prévision qui, heureusement, ne s'est pas réalisée", a constaté le chercheur.

Le chercheur a souligné que la teneur croissante de l'atmosphère en gaz à effet de serre ne saurait expliquer le réchauffement planétaire qui est une conséquence naturelle des changements de la luminosité solaire.

Toujours selon M. Abdoussamatov, la température mondiale ne progressera pas non plus cette année. "Elle pourrait même légèrement reculer en raison de la luminosité solaire, la plus faible en trente années d'observations spatiales du Soleil. Une période de refroidissement doit débuter en 2055-2060 qui se poursuivra pendant 45 à 65 ans", a-t-il relevé.

Aussi, prédit-il, au lieu de redouter la fonte des glaces, les terriens devraient-ils se préparer à une croissance de la calotte glaciaire qui promet de sérieuses conséquences économiques, sociales et démographiques, car plus de 80% de la population du globe sera concernée.

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