Les débris de la météorite tombée vendredi dernier dans la région de Tcheliabinsk (Oural méridional) sont dispersés sur près de 100 km² et l'exploration de la zone pourrait prendre des années, a déclaré à RIA Novosti Viktor Grokhovsky, expert de l'Académie des sciences de Russie.
"Il peut y avoir plusieurs points de chute des fragments de la météorite (outre le lac de Tchebarkoul). Nous ne sommes pas encore en mesure de définir la zone exacte, mais il pourrait s'agir d'une centaine de kilomètres carrés", a indiqué l'interlocuteur de l'agence avant d'ajouter que pour le moment il était impossible de préciser la masse du corps céleste ayant atteint la Terre.
D'après M.Grokhovsky, l'aire de dispersion des débris s'éteindrait sur 70 km de long et 30 km de large.
"Il nous faudra plusieurs années pour explorer ce champ", a indiqué l'expert.
Vendredi 15 février, une météorite s'est désintégrée au-dessus de l'Oural méridional et du nord du Kazakhstan, faisant des blessés légers et des dégâts dans les régions russes de Tioumen, de Kourgan, d'Ekaterinbourg et de Tcheliabinsk. Selon les dernières informations, plus de 1.500 personnes ont été blessées par l'explosion de la météorite.
Selon le ministère de l'Intérieur de la région de Tcheliabinsk, la météorite s'est désintégrée en sept fragments, dont un est tombé dans le lac de Tchebarkoul, laissant dans la glace un trou de près de huit mètres de diamètre.
