Les microéléments comme le fer, le cobalt, le cuivre, le zinc, le molybdène et d'autres métaux font partie intégrante de nombreuses liaisons biologiquement actives: protéines, ferments, hormones, vitamines, pigments dans l'organisme des animaux et des plantes. Les différents processus de vie et d'échange nutritifs sont impossibles en leur absence, bien que leur quantité nécessaire soit minime (de l'ordre de un ou deux atomes dans une molécule de protéine ou de ferment). Comme la chaîne clef de ferment, les microéléments-métaux influencent directement l'immunité des plantes, leur vitalité, leur résistance aux parasites et aux maladies.
"Les particules de métaux de transition (fer, cuivre, cobalt) synthétisées par l'Université nationale de science et de technologie MISiS stimulent considérablement le développement des plantes lors de leur phase initiale de croissance. De cette manière, la future plante est dotée d'une réserve de microéléments nécessaires encore au stade de graine, ce qui permet d'accroître le taux de germination, la résistance aux facteurs défavorables et au final d'obtenir des récoltes plus importantes. Comme l'indiquent les expériences, ces indicateurs augmentent de 20-25%", explique le responsable du projet Alexandre Goussev, directeur de la chaire de nanosystèmes fonctionnels à l'Université nationale de science et de technologie MISiS.
Plusieurs raisons expliquent l'avantage économique de l'usage d'un tel engrais. Premièrement, sa consommation s'élève à près de 1 g de produit sec pour une tonne de semences traitées. Deuxièmement, la réduction du nombre de procédures agricoles — grâce à un seul traitement de semences — permet de diminuer les dépenses de main d'œuvre et d'exploitation du matériel agricole.