Près de 16 tonnes de matière extraterrestre tombent sur notre planète chaque année

© Photo Pixabay / Nata74Un fragment de la météorite de Tcheliabinsk
Un fragment de la météorite de Tcheliabinsk - Sputnik Afrique
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Une équipe de chercheurs britanniques s’est rendue en Antarctique pour y chercher des météorites et déterminer la quantité arrivant sur Terre. Selon leur étude, plus de 16 tonnes de «matière extraterrestre» y atterrissent chaque année.

Une pluie de météorites s’abat constamment sur notre planète, sans que nous le sachions. Une étude menée par des chercheurs britanniques indique que 16 tonnes de rochers extraterrestres y atterrissent chaque année. Ils ont également cherché à déterminer dans quelle partie du globe ces chutes étaient les plus fréquentes.

«La vaste majorité de ces objets qui touchent la Terre sont très petits», a commenté auprès de la BBC Geoff Evatt, auteur de l’étude et mathématicien à l’Université de Manchester. «On parle d’objets qui, lorsqu’ils touchent le sol, totalisent au moins 50 grammes. Leur masse varie entre 50 grammes et 10 kilogrammes. Les rochers plus grands sont extrêmement rares».

Si les rochers plus petits étaient inclus dans les calculs, la masse totale de matière extraterrestre sur Terre pourrait atteindre les 40.000 tonnes, mais la majorité n’est que de la poussière spatiale qui ne cause aucun dégât.

Des différences de latitude

Les chercheurs s’étaient rendus en Antarctique pour récolter des données sur les impacts dans la région, plus faciles à détecter sur fond blanc. L’équipe a ensuite établi une estimation globale grâce à un modèle mathématique en tenant compte des variations de latitude.

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En effet, une autre découverte de l’étude, publiée le 29 avril dans la revue Geology, concerne les flux de chutes de météorites par zone géographique. Ainsi, il y a 12% de chances supplémentaires qu’un météore important atterrisse à proximité de l’équateur. À l’inverse, la probabilité est réduite de 27% pour les pôles.

Mort par météorite

L’étude intervient une semaine après la découverte de scientifiques de Turquie et des États-Unis d’une mort par chute de météorite, en 1888 en Irak. Les manuscrits d’un Turc ottoman de l’époque évoquaient une boule de feu vue dans le ciel, dont les fragments ont tué un homme et paralysé un autre.

En 2013, la fameuse «météorite de Tcheliabinsk» avait éclairé le ciel russe pendant plusieurs secondes. Si elle n’avait tué personne, elle avait causé des blessures et des dégâts matériels en raison de l’onde de choc.

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