Dans ce classement du niveau de liberté économique qui compte 162 pays, la Russie occupe la 134e place. Toutes les évaluations des experts étrangers ne font pas l'unanimité auprès des experts russes.
Bien que les indices de la politique fiscale ne soient pas mauvais en Russie, d'autres facteurs relatifs à la liberté économique laissent à désirer, souligne l'étude. Par conséquent, par rapport à l'année dernière, la Russie a chuté de 15 points. La corruption, la limitation des droits des investisseurs et l'absence de protection des droits de propriété sont les points les plus faibles, affirment les auteurs de l'étude. La réglementation excessive du secteur pétrogazier par l'Etat est également portée au passif de la Russie.
Les experts russes sont d'accord avec l'évaluation donnée sur l'ampleur de la corruption en Russie. "La corruption a déjà atteint non seulement les structures de l'Etat, mais aussi les firmes commerciales: les managers de niveau moyen entreprennent sciemment telles ou telles actions en causant un préjudice immense aux actionnaires de leur compagnie", affirme Anton Danilov-Danilian, président du conseil d'experts de Delovaïa Rossia. Le problème s'aggrave en raison de l'absence de lutte contre ce phénomène, estime Elena Panfilova, directrice du Centre d'études et d'initiatives anticorruption Transparency International Russia.
Cependant, les experts russes critiquent d'autres conclusions de cette étude. La liberté d'investissement en Russie est bien plus importante que dans d'autres pays, estime M. Danilov-Danilian. Quant à l'espionnage industriel, il est en Chine et aux Etats-Unis "monstrueux par rapport à la Russie", a-t-il ajouté.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.