La navigation par satellite fera prochainement partie intégrante de l'infrastructure de tout pays développé. C'est pourquoi GLONASS est nécessaire et demandé non seulement en Russie mais aussi dans le monde. L'une des composantes essentielles de la navigation par satellite c'est le système des satellites. Aujourd'hui sur l'orbite il y a 21 satellites russes Glonass-M. Avant la fin de cette année on a programmé le lancement de six appareils supplémentaires, raconte le rédacteur du revue « Les actualités d'astronautique », Igor Lissov.
En outre, on attend prochainement le lancement du premier appareil expérimental du type Glonass-K qui pèse moins, possède le délai plus long de vie active et des caractéristiques plus performants. Ensuite le groupement sera réorganisé en conséquence ce qui entraînera le remplacement de la génération de Glonass-M à celle de Glonass-K.
En orbite il y aura en permanence au moins de 24-28 appareils, le signal de GLONASS sera réceptionné de façon stable dans tous les points de la Terre. Dans le monde il n'existe que plusieurs pays possédant des technologies et des ressources qui permettent de créer un système de navigation par satellite analogique au GPS américain. La Chnie a récemment déployé le cinquième satellite de son propre système de navigation tandis que le système européen Galileo, qui fonctionnera à partir de 2014, ne possède que deux satellites en orbite.
Aujourd'hui beaucoup de pays sont intéressés dans l'utilisation de GLONASS en tant qu'alternative au GPS car ils considèrent que la dépendance absolue du système américain de navigation est inadmissible.
D'ailleurs, les experts considèrent que le GPS et GLONASS ne sont pas des concurrents mais, au contraire, complètent l'un l'autre. Les utilisateurs pourront bientôt se positionner à l'aide à la fois du système américain et russe. On attend qu'au premier semestre de 2011 tous les grands producteurs mondiaux produiront en masse les navigateurs GPS-GLONASS.