Le sommet pour éviter la disparition du tigre à Saint-Pétersbourg se tient l’Année du Tigre, suivant le calendrier oriental. Le forum a réuni des chefs de gouvernements et des délégations de 13 pays, abritant ces félins : Bangladesh, Birmanie, Bhoutan, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie, Laos, Malaisie, Népal, Thaïlande, Russie et Vietnam. Les populations les plus importantes du tigre se sont conservées en Russie et en Chine.
Voici ce qu’a dit au Forum le Premier ministre de Russie Vladimir Poutine :
« Certes, nous discutons ici comment éviter la disparition du tigre sur la planète. Mais personne ne nous reprochera de nous occuper de quelque futilité. Tous comprennent parfaitement qu’il ne s’agit pas seulement de protéger cette espèce concrète de la faune, mais d’aborder au niveau étatique et en toute responsabilité la solution des problèmes de protection de la nature ».
L’extinction de la population du tigre ne tient pas uniquement au braconnage. Ceux qui coupent la taïga, notamment, abattent les cédraies, détruisent l’aire de répartition de ces félins. Le tigre du fleuve Amour est habitué à régner en maître dans la forêt. Or le paysage naturel change rapidement. Il n’est possible de protéger les tigres qu’avec leur milieu naturel, avec l’environnement.
Le résultat majeur du Forum international à Saint-Pétersbourg a été d’avoir adopté une Stratégie globale en vue de rétablir la population du tigre, ainsi qu’une Déclaration des chefs de gouvernements de 13 pays sur la volonté de prendre des mesures indispensables pour protéger et doubler la population du félin en douze ans. Ces programmes devraient être dotés, suivant des estimations, d’environ 350 millions de $.
