Hommage à Pouchkine, la fierté des Russes

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Alexandre Sergueevitch Pouchkine est un grand écrivain russe né le 6 juin 1799 à Moscou. Chaque année, le 6 juin est alors consacré à ce dramaturge, poète et romancier qui fait la fierté des Russes.

Alexandre Sergueevitch Pouchkine est un grand écrivain russe né le 6 juin 1799 à Moscou. Chaque année, le 6 juin est alors consacré à ce dramaturge, poète et romancier qui fait la fierté des Russes.

Le père de Pouchkine est issu d’une famille noble ancienne dont les membres sont plus d’une fois mentionnés dans les documents historiques. Sa mère est la petite-fille du général Hannibal. Fils d’un prince éthiopien, Hannibal arrive dès l’enfance en Russie qui devient sa deuxième patrie. Pouchkine consacra à son arrière-grand-père le roman inachevé Le nègre de Pierre le Grand.  Il commence à composer des vers à l’âge de huit ans. Ils sont publiés pour la première fois en 1814 lorsqu’il a 15 ans. Le créateur de la littérature russe moderne écrivit des milliers de pages consacrées à l’Amour. Essentiellement des œuvres poétiques harmonieuses et musicales.

Le premier dimanche de juin, tout le monde parle de Pouchkine, le loue, le regrette et le prie dans une atmosphère poétique. L’auteur de Boris Godounov  est célébré partout dans des différents de forums littéraire et poétique. Son œuvre du conte au drame est revu par des artistes qui lui rendent ainsi hommage.

L’artiste émérite Alexandre Kourski  lit la poésie d’Alexandre Pouchkine Je vous aimais.

Je vous aimais, et mon amour, peut-être,

N’est pas encore entièrement éteint.

Mais n’ayez crainte : il ne saura renaitre

Ni vous causer jamais aucun chagrin.

 

Je vous aimais, discret, sans rien attendre,

Parfois craintif, jaloux aussi, souvent.

Je vous aimais d’un coeur candide et tendre

Et puisse un autre vous aimer autant !

Plusieurs œuvres d’Alexandre Pouchkine ont été est mise en musique par de grands compositeurs comme La Dame de pique et Eugène Onéguinede Tchaïkovsk ou Le Chevalier avarede Rachmaninov. Ses œuvres créées il y a plus d’un siècle et demi n’ont pas pris une ride et sont toujours aussi d’actualité. Les poèmes historiques permettent de mieux se comprendre et d’inhaler l’esprit de l’époque. 

Ses drames, notamment Boris Godounov, sont restés des décennies dans le répertoire des théâtres. 

Monologue du moine Pimène du poème Boris Godounov d’Alexandre Pouchkine.

Mise en scène :

La nuit, une cellule au monastère de Tchoudov (Kremlin de Moscou) 1603

(le vieux moine Pinène écrit la dernière de ses chroniques)

 

Encore un seul récit et ma chronique

Est terminée. Et le devoir que Dieu

A moi, pécheur  indigne, avait légué,

Est accompli. Non, ce n’est pas en vain

Que le Seigneur m’inspira l’art des lettres

Et me rendit témoin de tant de faits.

A l’avenir quelque moine zélé

Retrouvera mon travail anonyme.

Ainsi que moi  l’éclairera la lampe

Et  secouant des chartes la poussière,

Il copiera ces récits véridiques,

Pour que plus tard, nos descendants connaissent

De leur pays natal le vrai passé,

N’oublient pas la gloire, la piété,

Tous les bienfaits de leurs tsars défunts,

Et que pour leurs péchés, leurs actes vils,

Ils prient Dieu de leur pardonner.

Sur mes vieux jours, je renais à la vie

Et le passé s’écoule devant moi.

Tout récemment, si plein d’événements

Il roulait comme une mer orageuse,

Et maintenant il est  muet, tranquille

De peu de noms j’ai gardé la mémoire,

Le bruit du monde arrive à peine à moi,

Et tout le reste a péri sans retour.

Mais  le jour vient... la lampe va s’éteindre,

Un seul  dernier récit, un seul encore.

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