Les autorités estiment qu'environ 30.000 femmes sont porteuses de ces implants dans l'hexagone.
Ces implants ont fait l'objet d'un retrait du marché courant 2010 par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). L'autorité du médicament avait alors constaté un taux de rupture de ces implants deux fois supérieur à la norme.
Suite à cette décision, une enquête avait été ouverte par le pôle santé du parquet de Marseille en mars 2010. Les enquêteurs avaient découvert que le silicone utilisé par la société PIP n'était pas à usage médical mais industriel et que les incidents étaient dues à des fuites à travers l'enveloppe de l'implant qui pouvait être fragilisée et même rompre.
La société PIP a été placée en liquidation judiciaire en mars 2010: aucun implant de la marque PIP n'a plus été commercialisé depuis cette date.