Le basque, le breton, le wallon, le galicien, le catalan, le corse, le frison, le bavarois, l’aragonais, l’occitan, l’alsacien, le cornouaillais et le russe peuvent devenir langues officielles de l’UE.
Le prétexte a été donné par le référendum en Lettonie, prévu le 18 février. Dans cette république balte le problème linguistique est sur le point de provoquer un conflit national, mais il y a dans l’UE des pays où la situation est encore pire, a dit à notre correspondant le politologue letton, leader du parti «Pour les droits de l’homme en Lettonie unie» Miroslav Mitrofanov.
«En Grèce la situation avec les droits de la minorité macédonienne à la frontière de Macédoine est beaucoup plus grave. Les Grecs refusent catégoriquement de reconnaître les Macédoniens comme une minorité nationale. Un autre pays à problème est la France, qui n’a pas ratifié la convention-cadre sur la protection des minorités nationales. En dépit de cela, ces années-ci l’attitude des autorités envers l’utilisation des langues régionales s’est un peu adoucie, par exemple, envers le breton, qui se distingue substantiellement du français».
Et il y a des dizaines de conflits linguistiques dans les pays de l’UE. Pour cette raison le parti European Free Alliance (EFA) a soutenu l’initiative de Tatiana Jdanok, unique représentante de Lettonie au Parlement Européen, en vue d’éradiquer la discrimination linguistique. La proposition officielle sera formulée vers avril, et en automne on commencera à collecter des signatures. Ensuite la Commission Européenne devra élaborer un projet de loi appropriée. Il faut seulement 1 million de signatures des citoyens de l’UE, ce qui est tout à fait réel.