Ses déclarations à ce sujet auraient été mal interprétées par les journalistes.
Les médias internationaux ont annoncé début janvier qu’un tiers de la somme de 50 milliards d’euros destinée à organiser les Jeux olympiques de Sotchi avait été détourné en se référant au membre du COI et président de la FIS Gian Franco Kasper. Ce dernier a infirmé ces propos en précisant que dans une interview il avait seulement dit qu’il avait des rumeurs sur le détournements des fonds et qu’il n’en avait pas de preuves. Gian-Franco Kasper a indiqué que l’interview en question était en suisse-allemand alors que l’auteur de l’article qui lui avait attribué des propos controversés, était un journaliste américain. « Je ne crois pas qu’il ait compris un seul mot en suisse-allemand », a souligné le président du FIS.
Le président russe Vladimir Poutine avait déjà pointé cette difficulté de traduction. Dans son interview aux chaînes de télévision russes et étrangères le chef de l’Etat a indiqué avoir lu la transcription de l’interview et ne pas avoir vu des accusations de la part de Gian Franco Kasper.
Le président Poutine a par ailleurs dit qu’il n’y aucun fondement sérieux pour considérer que la corruption fleurissait à Sotchi et que si quelqu’un en détient des preuves, il fallait informer au plus vite les autorités.
« Comment est-ce que la corruption se manifeste ? En l’occurrence il s’agit du détournement des fonds publics par les fonctionnaires par les mains desquels passent ces fonds. Si quelqu’un dispose des informations à ce sujet, nous prions de nous les transmettre. Comme j’ai déjà dit, nous en serons reconnaissants. Mais pour le moment personne n’a rien signalé à l’exception des bruits. »
Quant à Gian Franco Kasper, après avoir visité les sites olympiques à Sotchi il a reconnu que la Russie avait réussi à faire l’impossible : « en cinq ans a été créé une infrastructure qui a requis un siècle et demi pour être construit dans les Alpes suisses. »
