Les 14 personnes détenues sur l'île de Sandoy sont huit Français, deux Espagnols, deux Sud-africains, un Italien et un Australien, a précisé à l'AFP Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France.
"Leur avocat les a vus et ils vont bien. Ils attendent de savoir ce qui va leur arriver", a-t-elle déclaré.
Six militants se trouvaient sur l'île de Sandoy et les huit autres étaient répartis sur trois petites embarcations non loin de la rive. Ces trois bateaux "ont été saisis", a ajouté Mme Essemlali.
Sea Shepherd a indiqué qu'un navire de la Marine danoise avait ordonné aux trois bateaux de se retirer, avant de les capturer.
Un porte-parole de l'armée danoise a expliqué qu'il s'agissait d'une procédure standard d'assistance à la police des Iles Féroé, province autonome du royaume du Danemark.
L'ONG a affirmé que ses militants avaient été arrêtés pendant qu'ils tentaient de secourir un groupe de 33 dauphins-pilotes rabattus vers le rivage, où les attendaient des groupes de chasseurs. La pêche s'est poursuivie après les arrestations et tous les mammifères ont été tués.
De nombreux dauphins-pilotes sont ainsi abattus chaque année aux Iles Féroé : une flottille rabat les mammifères dans une baie, où ils sont massacrés au crochet et au couteau.
Beaucoup d'autochtones défende cette pratique comme un droit culturel, quand les défenseurs des animaux dénoncent "un abattage massif, brutal et archaïque".