Selon l’attaché de presse de l’UE, les consulats des pays signataires de la zone Schengen ont la prérogative de juger quels documents sont délivrés légalement, et lesquels ne le sont pas. L’Ambassade d’Allemagne à Kiev a déjà mis en garde les habitants de la Crimée que pour les demandes d’un visa allemand, ils devront s’adresser aux Centres de visas sur le territoire de l’Ukraine. S’ils font la demande auprès des Centres de visas en Russie, la demande sera rejetée.
Selon le porte-parole de la représentation de l’UE en Russie Søren Liborius, la politique de l’Union européenne en ce qui concerne les visas pour les habitants de la Crimée n’a pas changé. L’Union européenne ne reconnaît pas « l’annexion illégale de la Crimée par la Russie » et continue à considérer la presqu’île comme faisant partie du territoire d’Ukraine.
« Difficile de juger comment vont procéder les services consulaires des pays de l’UE », analyse la situation l’ancien vice-directeur du Service fédéral migratoire de Russie (FMS) Viatcheslav Postavnine. « Apparemment chaque représentation diplomatique de l’UE en Russie décidera indépendamment si elle va accepter ou non les dossiers de demande de la part des habitants de la Crimée ».
26 pays sont actuellement signataires du traité de Schengen, dont l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Lichtenchtein, qui ne font pas partie de l’UE.