C'est la première fois que la police genevoise envoie une facture d'un montant aussi élevé à un particulier pour de tels actes.
Selon François Waridel, chef d'état-major de la police genevoise, cité par le journal, cette somme correspond à « 145 policiers engagés à raison de 100 francs de l'heure, en ajoutant les frais de repas, les boissons et les deux chiens de la brigade canine engagés ».
La femme a déjà écopé d'une peine de six mois de prison, dont trois ferme, devant le Tribunal correctionnel d'Annecy (Haute-Savoie) pour fausse alerte et dénonciation d'infraction imaginaire.
Quelques minutes plus tard, la même femme rappelle pour dire que la maîtresse aura une bombe dans ses bagages. Ce deuxième appel déclenche une alerte générale à l'aéroport, les frontières sont placées sous surveillance, et des dizaines de policiers sont mobilisés. La femme est rapidement identifiée, et interpellée à son domicile à Annecy. L'enquête montrera qu'elle a agi par jalousie.
Selon M. Waridel, si la femme ne paie pas la facture, la police genevoise est prête à entamer « une procédure en recouvrement de dettes ».