Les États-Unis restent fidèles à leur politique dangereuse sur l'échiquier international et surtout à l'égard des pays tels que la Corée du Nord, le Venezuela, l'Iran et Cuba, a indiqué à Sputnik le vice-président de la commission de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Frants Klintsevich, après le durcissement des sanctions à l'encontre de Pyongyang par Donald Trump ce jeudi.
«Actuellement, toute action à l'encontre de la Corée du Nord ou événements liés d'une quelconque façon avec ce pays ont de l'importance, s'ils réduisent la probabilité qu'un conflit militaire destructeur éclate. Pouvons-nous croire que les nouvelles sanctions imposées par les États-Unis pourront le favoriser [le conflit militaire, ndlr]? Non et encore une fois non», a souligné le sénateur.
Ce sans parler du fait que Washington a décidé de résoudre le problème unilatéralement, en dehors des Nations unies, a-t-il ajouté.
«Est-ce que Donald Trump essaye toujours de prouver à quelqu'un aux États-Unis qu'il est ferme et intransigeant? Hélas, vous pouvez en énumérer un certain nombre: la Corée du Nord, le Venezuela, l'Iran, Cuba. Menaces, menaces, menaces…», a poursuivi M.Klintsevich, jugeant cette politique comme dangereuse. «Même les alliés proches des États-Unis commencent à tressaillir.»
Le Président Donald Trump a annoncé le durcissement des sanctions contre la Corée du Nord jeudi avant une rencontre avec le Président sud-coréen Moon Jae-in et le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Ce qui survient suite à l'adoption par le Conseil de sécurité de l'Onu d'une résolution sur les sanctions contre Pyongyang, qui a récemment effectué son 6e test nucléaire. Selon le Président américain, le décret adopté est destiné à priver le programme militaire nord-coréen de sources de financement.