«Je me suis sentie partir»: le combat contre le coronavirus d'une députée LREM

© Photo Pixabay / fernandozhiminaicelaUn médecin avec un stéthoscope (image d'illustration)
Un médecin avec un stéthoscope (image d'illustration) - Sputnik Afrique
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Patricia Mirallès a eu une forme grave de Covid-19 lors de la première vague où la réponse sanitaire n'était pas encore méthodiquement adaptée. La députée LREM de l'Hérault s'en souvient sur BFM TV comme d'un «combat de tous les jours» marqué par des moments particulièrement sombres où elle se sentait «partir».

Ayant vécu le coronavirus en forme grave au printemps dernier, la députée LREM Patricia Mirallès garde toujours des symptômes persistants et des séquelles. Quand elle est tombée malade, les gestes barrières n'étaient pas encore bien respectés et les «traitements n'étaient pas encore adaptés», indique-t-elle à BFM TV.

La députée âgée de 53 ans a été hospitalisée et a commencé alors son «combat de tous les jours». «Déshydratée, épuisée» et souffrant de «douleurs au dos», elle confie que l'une des principales difficultés était de se sentir «un peu égoïste parce qu'on n'en peut plus», car il faut «se reposer au maximum».

«Vous avez besoin de repos mais le repos vous amène à ne plus penser à rien. Aujourd'hui, j'en garde un certain traumatisme, car on doit toujours essayer de se battre pour rester en vie pour sa famille, ses enfants», se rappelle-t-elle.

À un moment, la femme a demandé un cahier et un stylo pour préparer un testament: «Je me suis sentie partir». L'une de ses filles, raconte-t-elle, a dit comprendre «pourquoi maman demande ça».

Mme Mirallès est rentrée à l'Assemblée nationale le 3 novembre. Elle a demandé d'observer une minute de silence aux élus en signe d'attitude «transpartisane» envers la maladie.

Deuxième vague

La France dénombre pour le moment 1.991.233 cas diagnostiqués et 45.054 morts dans les hôpitaux et les EHPAD. Des chiffres record ont été enregistrés ces dernières semaines concernant les cas confirmés et les décès quotidiens, ainsi que le nombre des patients hospitalisés.

Selon le ministre de la Santé Olivier Véran, un pic épidémique a été passé et le pays est en train de maîtriser l'épidémie.

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