Le pendant russe de Google compte élargir son réseau de taxis en Afrique

© Sputnik . Maxim Blinov  / Accéder à la base multimédiaUne voiture de Yandex.Taxi dans une rue de Moscou
Une voiture de Yandex.Taxi dans une rue de Moscou - Sputnik Afrique
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De plus en plus d’entreprises et hommes d’affaires russes se tournent vers l’Afrique où ils lancent des projets de coopération. Le groupe Yandex n’y fait pas exception. Sputnik s’est entretenu avec un haut responsable de Yandex.Taxi, propriété de ce géant russe de l'Internet.

Le sommet Russie-Afrique qui s’est tenu les 23 et 24 octobre à Sotchi en présence d’une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement africains a permis de mieux comprendre les besoins des pays du continent en matière de développement, a estimé au micro de Sputnik Alexandre Vysotski, directeur des relations avec les structures d’État sur les marchés internationaux du groupe russe Yandex.Taxi.

Yandex office in Moscow - Sputnik Afrique
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«L’Afrique nous intéresse depuis longtemps et nous avons décidé d’y travailler davantage. Nous avons déjà lancé certains de nos projets sur le continent. La Côte d’Ivoire et le Ghana sont les premiers pays africains où nous avons proposé nos cartes, notre navigation et notre service Taxi que nous y avons appelé Yango, abréviation de Yandex Go», confie M.Vysotski.

Il poursuit que l’implantation de Yandex en Côte d’Ivoire et au Ghana a permis à l’entreprise, l’un des géants du secteur mondial de l’informatique, de mieux connaître une partie de l’Afrique afin de décider de nouvelles coopérations, notamment dans l’éducation où le groupe russe est traditionnellement fort.

«Nous regardons l’Afrique avec beaucoup d’intérêt et nous sommes prêts à y poursuivre notre travail», souligne le responsable.

Selon lui, Yango travaille comme Yandex.Taxi, notamment via des partenaires.

«Les parcs de taxi locaux utilisent nos know-how et notre plateforme technologique qui leur permettent d’augmenter le nombre de commandes en recevant et en traitant toujours plus, ce qui réduit le prix, tout en élevant la qualité», explique M.Vysotski.

Par ailleurs, il rappelle que l’utilisation par Yandex de ses propres cartes et de sa propre navigation constitue un «avantage non négligeable» par rapport à ses concurrents.

«À présent, nous réfléchissons aux moyens d’élargir le spectre de nos propositions dans les pays africains [Côte d’Ivoire et Ghana, ndlr] où nous sommes déjà présents, ainsi qu’aux moyens de trouver des créneaux dans les États d’Afrique où nous sommes absents pour le moment», poursuit-il.

Enfin, il suppose que les plateformes d’éducation de Yandex pourraient s’y avérer très utiles.

«Tout ce que nous proposons dans ce domaine en Russie est déjà largement répandu dans notre pays. Ce sont des plateformes que nous sommes prêts à transmettre gratuitement aux États africains pour les besoins de leurs écoles, de leur Éducation nationale. […] Tenant compte des particularités individuelles de chaque élève, ces plateformes pourraient bien fonctionner en Afrique, y compris via l’enseignement à distance», conclut le directeur des relations pour les marchés internationaux chez Yandex.Taxi.
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