«Je vais te découper comme Samuel Paty»: un collégien menace sa prof puis dit qu'il «chantait une chanson»

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Un élève de 14 ans a été placé en garde en vue le 12 novembre en Seine-et-Marne après que, lors d’un cours d'éducation civique, il aurait dit à sa professeur «Je vais te découper comme Samuel Paty», rapporte Le Parisien. Le collégien, en possession d’un taser au moment des faits, a expliqué aux enquêteurs qu'il chantait une chanson de rap.

Presque un mois après la décapitation de Samuel Paty, une professeur d'histoire-géographie du collège de La Grange du Bois à Savigny-le-Temple, en Seine-et-Marne, aurait été menacée le 12 novembre par l’un de ses élèves, rapporte Le Parisien. Alors qu’elle montrait des photos de manifestations relatives à l'attentat contre Charlie Hebdo lors d’un cours d'éducation morale civique, un adolescent de 14 ans lui aurait dit: «Je vais te découper comme Samuel Paty».

Le principal du collège, selon lequel l'élève en question s’est déjà fait remarquer à deux reprises «pour des problèmes de comportement», a signalé l’incident aux forces de l’ordre. Ces derniers ont appris qu’au moment des faits, le collégien avait un taser sur lui.

Il «chantait une chanson de rap»

Après son placement en garde à vue, l’adolescent a reconnu ses propos, expliquant qu'il «chantait une chanson de rap qui parlait de Samuel Paty», indique le quotidien. Il s'agit d'une récente chanson du rappeur belge Maka qui fait allusion de manière agressive à la décapitation de Samuel Paty.

Lors de l’audition, le père de l’adolescent a déclaré que son fils musulman «n’était pas radicalisé», précise Le Parisien.

L’assassinat de Samuel Paty

Le 16 octobre, Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie, a été décapité près du collège où il enseignait, dans les Yvelines, par un terroriste islamiste d’origine tchétchène, pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la laïcité et la liberté d’expression.

Lors de l’hommage national rendu à Samuel Paty dans la cour de la Sorbonne, le Président de la République a déclaré que la France ne renoncerait pas aux caricatures de Mahomet.

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