La vidéo d’un homme poussant une femme dans les escaliers du métro parisien suscite une controverse

© Photo Pexels/Bruno HenriqueUne femme dans le métro
Une femme dans le métro - Sputnik Afrique, 1920, 17.04.2021
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Des images d’une altercation entre une femme et un homme d’apparence maghrébine à Paris ont eu de quoi nourrir le discours anti-migratoire, alors que de nombreux internautes ont dénoncé une manipulation de l’«extrême-droite».

Des images d’un homme poussant violemment une femme dans les escaliers du métro parisien, qui circulent largement sur les réseaux sociaux depuis vendredi 16 avril, accompagnées souvent du hashtag #LaRacailleTue, ont alimenté le discours anti-immigration en ligne.

Ainsi, Nathalie Germain a fustigé «la racaille» qui «continue sa violence gratuite envers les femmes et les Français en plein Paris», tandis que Samuel Lafont a pointé ironiquement l’absence de tout «rapport avec l’immigration» dans l’incident en question.

Or, pour appuyer leur colère, Mme Germain aussi bien que M.Lafont n’ont publié que la partie finale de la vidéo. L’intégralité de la séquence postée par d’autres internautes montre le début de la scène qui laisse comprendre qu’il s’agissait d’une altercation entre deux personnes: la femme fait plusieurs gestes agressifs devant le visage de l’homme, qui finit par la pousser dans le dos avant de prendre la fuite sous les yeux d’une caméra.

Tout en condamnant un geste «dangereux», «inadmissible», «pas excusable» et «inconscient», les internautes affirment qu’il s’agit d’une manipulation de la part de «l’extrême-droite»:

Marlène Schiappa a pour sa part annoncé avoir «signalé les faits inadmissibles relayés par cette vidéo» à la préfecture de police de Paris. Cette dernière a indiqué qu'une enquête avait été «ouverte et confiée au commissariat local», invitant la victime à venir déposer plainte.

Rapport d’un viol en réunion dans VA

Précédemment, le magazine Valeurs actuelles a raconté l’histoire d’une femme qui avait été violée par plusieurs hommes dans le VIIIe arrondissement de Paris au soir du 10 avril après s’être fait voler son téléphone portable.

Se référant à une source policière, VA indique que le portable lui a été dérobé par un individu «de type maghrébin» et que le viol en réunion a été commis par deux hommes de «type africain».

La victime aurait également été frappée à plusieurs reprises à coups de pied et de poing. Une enquête a été confiée à la police judiciaire. Plus tard, le journaliste au Point Aziz Zemouri a écrit sur sa page Twitter que la femme avait été réentendue «et revient partiellement sur ses déclarations: elle a passé la soirée avec une connaissance, fort taux d’alcoolémie».

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