À quelques heures de la finale de la Coupe d'Afrique des nations contre le Sénégal, le président de Debout la France est revenu sur les violences survenues après les récents matchs de l'équipe d'Algérie.
«J’étais meurtri de voir des Français arracher le drapeau français et brandir le drapeau algérien. Cela pose un problème. Et moi j'ai envie de dire à ces jeunes, qui sont une minorité, je l'espère: "La France vous a accueillis, nourris, éduqués, soignés… Mais si vous préférez l’Algérie, si l'Algérie est mieux que la France, retournez-y!"», a-t-il lancé.
«S'ils aiment tellement l'Algérie, au point de brûler le drapeau français et de saluer le drapeau algérien, mais personne ne retient ces jeunes en France! Ils peuvent retourner en Algérie. Est-ce qu'on est obligés de saccager pour manifester une identité? Il y a beaucoup de gens qui ont la double nationalité et qui ne cassent pas les Champs-Élysées», a insisté le député de l'Essonne. «On peut aimer son pays d'origine tout en respectant la France. Ceux qui cassent les Champs-Élysées, ceux qui n'aiment pas la France, personne ne les retient en France. Les Français, à un moment, doivent se faire respecter».
Débordements à Paris
Après que les supporters de l’équipe d’Algérie se sont rassemblés sur les Champs-Élysées le 11 juillet au soir suite à la victoire du pays face à la Côte d'Ivoire, la célébration qui a débuté dans le calme a commencé à dégénérer vers minuit.
Dans la soirée du 14 juillet, 282 individus ont été interpellés pour des violences et des dégradations en marge de la victoire de l'Algérie contre le Nigeria, en demi-finale, lors de heurts survenus dans plusieurs villes de France.
Mesures préventives pour la finale
Paris a pris des mesures préventives pour la finale de la CAN afin d'éviter les débordements qui ont suivi les précédents matchs de l'Algérie. Les mesures prises pour la finale seront identiques à celles du 14 juillet, soit 2.500 policiers mobilisés dans le quartier des Champs-Élysées, selon le préfet de police Didier Lallement.
En province, les autorités prennent également leurs précautions, notamment après les incidents survenus à Lyon. L’usage de pétards et la consommation d'alcool sont notamment interdits dans les rues.