Interpellé dimanche 20 juillet au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) avec un sabre et un fusil, un homme nie avoir voulu attaquer l’église située à 50 mètres du lieu où il a été neutralisé par un automobiliste, rapporte Le Parisien.
Lors de l’audition, il aurait évoqué une «altercation avec des membres de la communauté albanaise dans un bar, plus tôt dans la soirée samedi». Cependant tous les fêtards qui sortaient alors de soirée ne font pas partie de cette communauté et les fidèles de l'église sont en grande partie d'origine antillaise ou africaine.
«Cela ne tient pas debout, mais il était tellement alcoolisé... Il a dit qu'il pensait retrouver les Albanais à cet endroit et voulait régler ses comptes», a confié au Parisien une source proche du dossier avant d’ajouter: «Ce n'est clairement pas une affaire terroriste».
L’interpellé devra comparaître ce jeudi 23 juillet devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il est poursuivi pour violences volontaires avec arme, menaces avec arme, détention, port et transport d'arme.
L’attaque ratée du 20 juillet
Un convive qui était déjà monté dans sa voiture l’a percuté volontairement après quoi d'autres lui ont sauté dessus pour le désarmer.
Au moment de son interpellation il présentait un taux d'alcoolémie d'environ 1g par litre d'air expiré. Son fusil était chargé. Lors de la perquisition au domicile du mis en cause à Villemomble, deux autres ont été retrouvés.
L'individu a été placé en garde à vue, mais l'affaire n'a pas été transmise au parquet antiterroriste.