«Reprenons le contrôle!»: les démissionnaires de l’UPR fondent un nouveau mouvement souverainiste, Asselineau réagit

© AP Photo / Lionel Bonaventure François Asselineau
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Après le scandale de harcèlement et d’agression sexuelle visant François Asselineau, des cadres de l’Union populaire républicaine (UPR) ont quitté le parti pour se rassembler autour de Charles-Henri Gallois et de son nouveau mouvement souverainiste, Génération Frexit.

«Reprenons le contrôle!» indique le slogan de Génération Frexit, un nouveau mouvement souverainiste créé le 14 juillet. Son objectif: proposer aux Français un référendum pour la sortie de l’Union européenne, a relaté Valeurs actuelles. Il rassemble notamment d’anciens adhérents de l’UPR qui n’étaient plus en accord avec François Asselineau.

«L’idée est de pouvoir faire vivre l’idée d’un Frexit par-delà l’impasse qu’est devenu l’UPR dirigé par François Asselineau», a précisé au magazine Charles-Henri Gallois, président-fondateur de Génération Frexit et ancien responsable national économique de l’UPR.

En avril dernier, il faisait partie de ceux qui avaient demandé, en vain, la démission du président de l’UPR après la révélation de faits de harcèlement et d’agression sexuelle envers ses propres collaborateurs. M.Gallois a définitivement quitté le parti au mois de juillet.

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Génération Frexit lancera son site Internet vers la mi-août ou début septembre, et compte d’ici là rassembler des partisans du souverainisme, à l’instar de Michel Onfray et de sa revue Front Populaire lancée en mai 2020.

Réaction de François Asselineau

Malgré la lettre réclamant son départ, François Asselineau a été largement réélu (74,3% des suffrages) à la présidence du parti qu’il a fondé il y a 13 ans. À propos de la création de Génération Frexit par d’anciens cadres de l’UPR, il ne semble pas voir cela comme une menace.

«C’est un énième mouvement qui se crée pour me faire de l’ombre. Ça devient une habitude. Nous verrons ce qu’ils feront de mirobolant», a-t-il affirmé auprès de Valeurs actuelles.

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