«Entre 50 et 100» individus attaquent violemment la police en Seine-et-Marne

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Plusieurs dizaines d’individus ont affronté la police dans la nuit du 22 au 23 septembre à Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne, dans le quartier de Surville. Deux personnes ont été interpellées. Selon Le Parisien, c’est le parc de la Gramine, en travaux pour quatre mois, qui est devenu la pierre d’achoppement.

Le 22 septembre, cinq engins de chantier, une salle de classe de la Digitale Académie et des poubelles ont été incendiées dans et autour du parc de la Gramine à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), rapporte Le Parisien.

90 policiers engagés

Quelque 90 policiers ont été déployés, dont ceux de la Brigade anti-criminalité (BAC) et de la Compagnie départementale d’intervention (CDI). Les gendarmes du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) de Nemours et de Provins se sont aussi rendus sur place.

​Ils ont été visés par de nombreux projectiles ainsi que des tirs de mortiers d’artifice, d’après Actu 17. Entre 50 et 100 individus, qui avaient également noirci les murs et cassé les vitres d'immeubles, s’en sont pris de manière violente aux policiers et aux gendarmes. Aucun d’entre eux n’a été blessé mais au moins un véhicule des forces de l’ordre a été légèrement endommagé. Deux personnes ont été interpellées. Le calme était revenu aux alentours de 03h30. Une enquête a été ouverte.

​Le parc de la Gramine, pierre d’achoppement

Ce sont les travaux de réhabilitation du parc, que les malfaiteurs voulaient empêcher, qui ont provoqué ces violences urbaines. Comme l’explique Le Parisien, plusieurs jeunes qui ont fait du parc leur jardin, affirmant avoir été «dépossédés de leur deuxième maison».

«Le maire, James Chéron (UDI), a dit dans la presse que nous squattions les lieux, comme si on n'était pas bienvenus dans cet endroit où on se rassemble depuis qu'on est enfant. On a tous notre petit coin à nous, notre pierre, notre banc. Tout a été enlevé. On détruit notre enfance», condamnent ceux qui disent «assumer leurs actes».

James Chéron leur répond: «Ces jeunes agissent sur des informations erronées. On ne va pas détruire le parc. On le réhabilite comme des centaines de familles le demandent. Ils retrouveront ce parc en ayant rien perdu de ce qu'ils y avaient avant. Ils auraient pu le savoir s'ils étaient venus me voir directement».

Trois caméras de vidéosurveillance

D’après le maire, l'installation de trois caméras de vidéosurveillance les révolte tout autant.

«Il y a déjà une soixantaine de caméras dans la ville. Ce parc est le seul endroit où on peut encore avoir une vie privée On s'en prend à notre intimité», insistent les jeunes.

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